Tottenham peut s’en vouloir. Une semaine après s’être effondrés contre Manchester City (0-6), les Spurs ont redressé la tête sans toutefois pouvoir s’imposer au cours d’une partie engagée. André Villas-Boas, le coach de Tottenham, peut s’en mordre les doigts car son équipe a affiché un visage conquérant dans son antre de White Hart Lane. Mais des oublis défensifs et un Wayne Rooney, terriblement efficace, sont venus tenir la prestation des Londoniens.
Walker a montré la voie
Aligné en 4-5-1, Tottenham s’est d’abord tenu à contenir les offensives des visiteurs avant de les contrer. Le scénario semblait parfait pour la troupe de Villas-Boas lorsque Kyle Walker ouvrait le score d’un coup-franc puissant (18e, 1-0). Quelques instants plus tard, Soldado manquait de doubler la mise en butant sur son compatriote De Gea (29e). Les Spurs allaient regretter leur manque de réalisme car Wayne Rooney, servi par Jones, profitait d’une mauvaise déviation de Walker pour tromper Lloris à bout portant (32e, 1-1).
Le bijou de Sandro
Vexés par la tournure des événements et l’égalisation des Mancuniens, les joueurs des Spurs affichaient beaucoup d’envie au retour des vestiaires. Sandro, excellent sur les phases défensives, se permettait une facétie. Devant Cleverley, le Brésilien crochetait et envoyait une frappe sublime dès vingt mètres, qui allait se loger dans la lucarne de De Gea (55e, 2-1). Le milieu de terrain de 24 ans, inscrivait son premier but de la saison et permettait aux siens de croire à une victoire si importante pour recoller au peloton de tête.
Lloris à la faute
En mauvaise posture, Manchester United trouvait encore les ressources pour réagir. Sur une nouvelle ouverture géniale de Rooney, Welbeck était fauché par Lloris, emporté par son élan, qui provoquait un penalty. L’occasion était trop belle pour que Rooney passe au travers et l’attaquant anglais, aligné en tant qu’avant-centre en l’absence de Van Persie, réalisait un doublé. Malgré les entrées en jeu de Defoe, Townsend et Sigurdsson, Tottenham devait se contenter du match nul.
Une opération qui n’arrange aucune des deux équipes toujours engluées en 9e et 8e position.