Décrié, remis en question, on a connu début de mandat plus
serein que la prise de fonction d’Unay Emery au Paris Saint-Germain. Arrivé cet
été en provenance de FC Séville et auréolé d’un passage très réussi à la tête
du club andalou avec notamment un historique triplé en Ligue Europa, le
technicien Basque peine à convaincre les supporters parisiens.
Pourtant son premier bilan n’a pas à rougir face à celui de
ses prédécesseurs.
Après un triomphe inaugural contre l’Olympique Lyonnais en
Trophée des Champions, l’entraîneur vient d’enchaîner treize succès en dix-huit
matches toutes compétitions confondues. Un bilan équivalent aux deux meilleurs
débuts d’un entraîneur dans l’histoire
du club, réalisés en 1985/1986 par Gérard Houiller et 2013/2014 par Laurent
Blanc.
13 victoires pour les 18 premiers matchs d#39;Unai EMERY : record égalé dans l#39;histoire du PSGhttps://t.co/JuKbcOd69i pic.twitter.com/kG9EYhzxLZ
dash; Histoire du #PSG (@Histoire_du_PSG) 20 novembre 2016
Un bilan très honorable bien que ses deux prédécesseurs n’avaient
pas encore connu la défaite à ce stade de la saison à la différence de l’espagnol
qui s’est déjà incliné à deux reprises. Sans le début de saison historique des
aiglons niçois, le club de la capitale trônerait d’ailleurs en tête du
championnat aux côtés de Monaco.
Recruté pour ses capacités à briller sur la scène
européenne, le Basque n’a pas tardé à confirmer ses bonnes dispositions en
réussissant à prendre la première place de son groupe en Ligue des Champions
face à Arsenal. Si son équipe n’a pas réussi à l’emporter face aux londoniens en
confrontation directe, ce n’est pas faute d’avoir largement dominé les deux
rencontres.
Passer derrière Blanc et encaisser le départ d’Ibrahimovic n’était
pas un défi évident à relever. Pourtant, c’est bien ce qu’est en train de
réaliser l’entraîneur espagnol. A voir dans les rencontres décisives de Ligue
des Champions s’il peut faire passer le cap attendu au club parisien.