Vente de l’OM : Un Américain pose ses conditions

Vente de l’OM : Un Américain pose ses conditions
Un fonds d’investissement américain tiendrait la corde pour racheter l’Olympique de Marseille. Mais celui-ci aurait une exigence…

Officiellement mis en vente par Margarita Louis-Dreyfus à la fin de la saison passée, l’Olympique de Marseille a vu plusieurs candidats intéressés comme Pablo Dana, Xavier Giocanti, Mohed Altrad ou encore un investisseur iranien. Selon les derniers rebondissements, le dossier semblait se diriger vers un duel entre deux hommes d’affaires : le Luxembourgeois Gérard Lopez, ex-boss de l'écurie de F1 Lotus, et l’Américain Mark Walters.


L’exigence de Walters

L’OM sous pavillon américain ? L’idée se précise. Mark Walters serait en pole-position dans le dossier du rachat de l’Olympique de Marseille. « Ce projet est ambitieux et il tient la corde aujourd’hui », confie à L’Equipe un proche de Margarita Louis-Dreyfus. Walters est aussi le patron du groupe d'investissement qui possède notamment la prestigieuse équipe de baseball des Dodgers de Los Angeles, et pèse 240 milliards de dollars.


Cependant, Guggenheim Partners, le fonds d'investissement en question, aurait une exigence pour racheter le club : être propriétaire du Vélodrome. Mark Walters se verrait mal investir des millions dans le club phocéen sans en tirer la totalité des recettes, et notamment celles des guichets du stade. Mais du côté de la ville, propriétaire du Vélodrome, on n'est pas du tout dans cette logique de vente de l’enceinte marseillaise.

MLD n’est plus pressée

En raison du déficit accumulé par l’OM, Margarita Louis-Dreyfus voulait vendre rapidement. Mais avec près de 140 millions d’euros engrangés depuis le mercato estival 2015 et des comptes présentés à la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) désormais dans le vert, la donne aurait changé. Selon L’Equipe, grâce à cet assainissement des finances olympiennes, « MLD » ne se sentirait plus obligée de vendre le club dans l’urgence, à un prix qu’elle estimerait trop bas (environ 40 millions d’euros). Voilà de quoi freiner les ardeurs de certains aspirants, tel Gérard Lopez qui voulait justement profiter de la situation pour racheter le club au rabais.


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