Mika "le buzzeur fou" ?
Parlez-nous de ce
nouveau casting…
Ces nouveaux talents ont le sentiment que tout est permis.
Ils sont moins dans la performance vocale, plus dans la délicatesse… Ils sont
force de propositions. Ce sont des gens qui viennent du monde entier. Ils
apportent leur culture avec eux.
Cette année, lorsqu’un
talent n’est pas sélectionné, votre fauteuil ne se retourne pas. Ce n’est pas
trop frustrant pour vous ?
Non, ça évite de longs discours… Il y a certains talents qui
ne veulent pas forcément entendre ce que l’on a à leur dire quand on ne se retourne
pas au son de leur voix. Et puis, pour être tout à fait honnête, je triche… Je ne peux m’empêcher de regarder !
Est-il déjà arrivé,
que des talents qui n’ont pas été retenus, vous attendent à la sortie des
auditions à l’aveugle pour en savoir plus ?
C’est arrivé une fois. Il était deux heures du matin, j’étais
dans ma voiture et je vois des personnes qui tapent à ma vitre. Elles ont été
très sympa. Elles m’ont qu’ils qu’elles auraient aimé être coachées par moi.
Elles souhaitaient juste avoir l’occasion de me parler sans les caméras. J’ai fondu. Je les trouvais tellement sincères !
Il existe une autre
nouvelle règle : le vol des talents permanents. Ca vous plait ?
Mes camarades m’appellent "le buzzeur fou". Je
ne vous en dis pas plus...
Autre grande
nouveauté, l’arrivée de M. Pokora… Le connaissiez-vous avant The Voice ?
Notre rencontre a été très furtive sur les Enfoirés. Je vais
vous raconter, parce que c’était vraiment très drôle… (Il mime la scène NDLR.) L’année
dernière, j’ai fait une date du spectacle alors que toute la troupe avait déjà
fait cinq ou six show. J’étais en coulisses, on prenait mes mesures. D’un coup,
je vois tout le monde qui commence à se changer. Je les vois rentrer sur le
plateau. Je me dis qu’ils vont répéter. Et là, je comprends qu’il n’y a pas de
répétitions. Je me retrouve sur scène. Un véritable cauchemar. Je ne savais
même pas par où rentrer. Je ne connais pas les paroles, ni même la
chorégraphie. A un moment, tout le monde tombe par terre sauf moi. Et là, j’entends
Matt me dire : « Par terre, tais toi tais toi, tout le monde t’entends
tu as un micro ». J’étais en panique… Je m’imaginais passer un examen
alors que je n’étais pas du tout prêt. Heureusement, depuis, on a eu le temps
de bien discuter avec Matt. (Rires)