EXCLU - Sol : "Avec Zazie on ne se voit pas tous les jours, mais il y a un lien"

MYTF1 : Un an après The Voice, vous avez sorti un EP et avez un album en préparation. Joli parcours !
Sol : J’ai beaucoup de chance. C’est très intéressant de faire tout ça. Je suis ravi d’avoir cette opportunité et cette chance d’avoir pu coécrire cet album et le porter. The Voice reste un excellent souvenir et l’EP a été très bien accueilli. Je suis content, tout se passe bien.

Vous avez travaillé avec Nazim Khaled (Claudio Capéo, Amir), Alma, Boris Bergman (parolier des premiers succès d’Alain Bashung) ou encore Sandro Abaldonato (Kendji, Patrick Fiori) qui a réalisé votre album. C’est une belle liste de collaborations !
J’ai eu la chance de pouvoir travailler avec des gens qui connaissent bien leur métier et qui sont des belles rencontres. Ils m’ont appris énormément de choses et ils ont été très humains et compréhensifs. Ça a été un bonheur de travailler avec tous ces gens-là. Boris Bergman, c’est vraiment quelque chose qui venait de moi. C’est quelqu’un que j’admire beaucoup et qui a écrit pour des gens que j’aime beaucoup.

L’album est prévu en juin. Pourquoi avoir sorti un EP en mars ?
Dans The Voice, j’ai fait beaucoup de reprises en anglais de soul. L’idée de l’EP, c’est de pouvoir montrer mon univers, proposer aux gens des choses et voir si l’accueil est bon. Et montrer qui est Sol maintenant.

Quels sont les thèmes de cet album et de cet EP ?
C’est assez large, ça va de la vie ensemble en société à l’introspection, à l’amour, au fait d’avoir des enfants. Il y a un morceau sur les gens qui vivent dans la rue. Il y a pas mal de choses sur notre génération, la fidélité, l’amour… Ça balaie un peu tous les thèmes de la trentaine.

Mon frère a été bien accueilli. Vous vous attendiez à un tel impact ?
Je me posais la question de l’accueil car ce que j’ai fait dans The Voice, c’est la grosse voix très soul, ce que je n’ai pas du tout envie d’abandonner dans ma carrière. Mais là, j’avais envie de relever le défi en français. C’était un gros point d’interrogation et je suis agréablement surpris, vraiment. Surtout que nous n’avons pas fait de grosse com’ autour de cette sortie. Ce n’était pas la grosse armada. On lançait la bouteille à la mer et on voyait si ça prenait. Et ça a vachement bien pris donc on est très contents. Je suis très fier que Mon frère passe en radio.

Les comédies musicales ? "Ce n'est pas un non définitif"

Beaucoup d’anciens de The Voice sont dans des comédies musicales. On vous a déjà proposé ce genre de choses ?
Oui c’est déjà arrivé.

Et vous n’étiez pas partant ?
Ce n’est pas un non définitif. Jusqu’ici, ça n’a pas collé, il n’y a pas eu encore le bon projet, les bonnes rencontres. On verra plus tard. Un spectacle musical, ça peut être génial, mais il faut que le projet et le rôle me plaisent. Je n’ai rien contre, c’est même très bien. Mon ami Clément (Verzi qui joue dans "Jésus de Nazareth à Jérusalem" ndlr) qui était aussi dans The Voice a fait sa conférence de presse à l’Olympia. C’est quand même une possibilité indéniable d’avoir une visibilité, de vivre du spectacle, de chanter, d’être sur les routes. C’est quand même génial ! Mais moi, je suis content de porter mon projet solo, ça me convient bien.

Vous étiez l’un des favoris dans The Voice, votre audition à l’aveugle a cartonné. Comment avez-vous fait pour garder la tête froide ?
Je n’ai jamais écouté les choses sur "favori, pas favori". Il n’y a pas de favoris, les gens votent selon leur cœur, selon leur envie. Moi j’ai eu la chance de faire un beau parcours, j’en suis ravi. Pour garder la tête froide, c’est simple, il faut rester avec les gens qu’on aime, garder le même entourage… De toute façon, on peut faire une super prestation vue plusieurs millions de fois et ensuite ne rien faire d’autre. C’est toujours un challenge, il faut le prendre comme ça.

Le fait de rester vivre à Dijon, ça aide à garder les pieds sur terre ?
Bien sûr. C’est une ville sympa, une ville qui se moque un peu du star-system. Il n’y a pas eu de remous particuliers, c’est vraiment zen. Paris, c’est une ville magnifique. Je n’y habite pas mais j’y suis plusieurs jours par semaine. C’est une ville hallucinante mais j’ai ma vie à Dijon. Je reste où est ma vie.

"The Voice, c'est un tremplin exceptionnel"

Avec le recul, quels souvenirs avez-vous de votre aventure dans The Voice 5 ?
Un souvenir assez intense. C’est vraiment une aventure unique. Il n’y a pas deux choses qui font cet effet-là dans la vie à mon avis. C’est une belle tranche de vie. J’ai l’impression de faire partie d’une promo de classe, c’est marrant. Et ça m’a donné la possibilité de faire cet album. Ça reste une énorme chance, c’est un tremplin exceptionnel.

Vous êtes toujours en contact avec Zazie, votre coach ?
Oui, même si elle est très occupée. Moi aussi, je suis bien pris maintenant, mais on s’écrit de temps en temps, on se fait des "coucou". On ne se voit pas tous les jours, mais il y a un lien.

Vous avez regardé la nouvelle saison de The Voice ?
Oui, en replay car je n’ai pas la télévision. La promo est plus jeune que l’année dernière. Je trouve qu’il y a vraiment beaucoup de talent, comme chaque année.

Si on vous propose de refaire The Voice, vous le feriez ?
Je le referais à 100% même si c’est beaucoup, beaucoup de stress ! C’est vraiment angoissant The Voice, mais l’audience qu’on a, c’est exceptionnel.

Qu’est-ce qu’on peut vous souhaiter pour la suite, à part cartonner avec votre album ?
C’est déjà pas mal ! (rires)

Vous allez partir en tournée ?
Oui, mais pas tout de suite. Il faut d’abord que l’album sorte et on va mettre sur pied une tournée. Moi je n’attends que ça, remonter sur scène. Ça me manque beaucoup. Cet album va prendre toute sa force quand il sera sur scène.

Revivez ci-dessous l'une des prestations de Sol sur la scène de The Voice 5 :