Ma mère a toujours adoré chanter. Pour la petite anecdote, elle raconte avoir chanté tout au long de sa grossesse. Dès que j’ai eu l’âge de marcher, j’ai commencé à chanter dans un micro en plastique. Vers l’âge de 9 ans, j’ai commencé les concours de chant. J’ai envoyé ma candidature à The Voice sans jamais n’avoir pris de cours.
J’ai fait beaucoup de concours régionaux mais aucun n’avait l’envergure de The Voice. C’est diffusé à la télévision pour des millions de téléspectateurs. On est jugé par quatre grands artistes. Ça représente pour moi, un gros défi. C’est comme si je n’avais jamais fait de scène.
J’étais très stressée. Je me souviens qu’un coach s’est retourné mais je suis restée très concentrée sur ma chanson. Avec le stress et la joie de voir un fauteuil retourné, j’avais peur de partir en cacahuètes.
Je n’y croyais pas, c’était comme dans un rêve ! D’ailleurs, j’ai réalisé quand je me suis vue à la télé. Je me suis dit que si ces quatre grands artistes avaient aimé ma prestation, peut-être que j’étais vraiment faite pour la musique. C’est super encourageant pour moi.
C’était le premier à se retourner et je me souviens de son regard qui m’avait vraiment intrigué. En plus, il avait bloqué Jenifer pour moi et quand il m’a dit que, dans son équipe, je pouvais rester qui je suis… C’était une évidence que je prenne Soprano !
Je vais passer mon bac à la fin de l’année et en ce moment, je suis en stage. J’avoue qu’avec les allers-retours à Paris, c’est un peu fatiguant. Mais je continue à être à fond dans mes études. Je garde les pieds sur terre. Côté musique, j’attends un peu de voir si j’ai des propositions après The Voice. J’en rêve toujours d’en faire mon métier.
Son rêve à elle n’a jamais été de percer dans la musique. Elle adore chanter lors de repas de famille ou encore dans les maisons de retraite, pour rendre heureux les gens. Mais elle n’a jamais eu envie d’en faire son métier. Son rêve c’est de me voir réaliser les miens.