Tattoo Cover : EXCLU Marty Early – « J’ai besoin de voir de vraies choses pour puiser mon inspiration »

Le tatouage, c’est
une vocation ?
Oui, je n’ai jamais eu envie de faire autre chose à vrai dire. J’ai
toujours aimé ça et j’ai suivi le tatouage très jeune.
Comment définiriez-vous votre style de tatoueur ?
Mon style, c’est le néo-traditionnel. C’est compliqué à définir, mais je dirais
que c’est un mélange de traditionnel, un style old-school avec des touches de
réalisme. C’est du dessin avec des touches de réalisme. C’est un style « entre-deux ».
C’est dur à expliquer, mais c’est ça, vous le verrez à l’écran.
Vous utilisez souvent
la couleur dans tes tatouages, pourquoi ?
J’adore la couleur, je trouve que c’est là où je peux faire le plus de choses,
des dégradés. On peut faire ressortir plus d’émotions, plus de vie dans un tattoo en
couleur. C’est un avis personnel, mais c’est ce que je préfère faire.
Quelles sont vos inspirations
en tant que tatoueur ?
J’essaye de m’inspirer de tout ce qui m’entoure, notamment dans l’art. J’aime
beaucoup l’histoire. Je regarde des anciens bouquins sur le Moyen-Âge et ça m’inspire
énormément. J’aime bien les musées aussi, les châteaux. J’aime bien regarder
les vraies fleurs lorsque je fais des tattoos avec des fleurs. J’aime le
réalisme et j’ai besoin de voir des choses vraies pour m’inspirer.
Y’a-t-il des artistes
tatoueurs qui vous-ont inspiré dans ta carrière ?
Oui bien sûr. Je peux citer Teresa Sharpe, une artiste américaine très connue
dont le travail m’inspire au quotidien, notamment sa façon de traiter les couleurs. Après,
on a tous des artistes qui nous inspirent, mais au fur et à mesure, on se créé
notre propre style.
Comment s’est passée
votre rencontre avec Amy Mymouse et Diego Moraes ?
Super bien. Je connaissais Amy car on avait des amis en commun, mais je ne
connaissais pas Diego. On s’est rencontrés sur l’émission et ça s’est super
bien passé. On est devenus de vrais amis. Dès qu’on peut se voir tous les
trois, on se voit, on est devenus hyper proches. Ils sont géniaux et je trouve
qu’on forme une super équipe.
Parle-nous de vos tatouages… Combien en possèdez-vous ?
Moi j’aime bien dire que j’en ai un gros. Si je commence à les compter, tu
perds vite le fil (rires). Il y en a
tellement… Quand tu commences à en avoir plus de 20, c’est dur de les compter
et je pense que je ne peux pas les énumérer. J’ai ce qu’on appelle une body
suit ; j’ai pratiquement tout le corps de rempli. Ils représentent une
partie de ma vie pour certains, quelques moments que j’ai voulu retranscrire,
qui symbolisent des périodes de ma vie. Je possède également quelques pièces
que j’aime beaucoup, étant passionné d’art. C’est comme si je portais un
tableau sur mon corps.
En plus d’être
tatoueur, vous êtes aussi musicien… Diriez-vous que les deux sont compatibles ?
La musique, c’est ma deuxième passion. J’étais dans un groupe, on a pas mal
tourné, on a bien marché. Quand on aime l’art, on touche à tout et je suis très
curieux. Je pratique le piano et le chant. Mon père est musicien et il m’a
transmis sa passion. Le problème, c’est que pour être très bon
dans un domaine, il faut s’y consacrer à 200% et j’ai dû mettre en stand-by la
musique pour me consacrer au tattoo, mais qui sait, peut-être qu’un jour je
reprendrais la musique ?