Les Mystères de l’amour - Princess Erika : "Je tiens un rôle dramatique"

Les Mystères de l’amour - Princess Erika : "Je tiens un rôle dramatique"
TMC diffusera le 11 décembre prochain trois épisodes des Mystères de l’amour en prime. Princess Erika, une des guest de la soirée nous en dit un peu plus sur son personnage…

C’est le grand jour pour trois couples des Mystères de l’amour : ils vont se dire "oui". Mais un des personnages emblématiques de la série va se faire séquestrer par le mari de Mathilda (jouée par Princess Erika). L’occasion pour la comédienne de nous parler de son personnage et de son quotidien.

Vous voilà guest des Mystères de l’amour. Comment s’est passé le tournage de ces épisodes inédits ?
Je me suis sentie tout de suite intégrée au groupe. J’ai retrouvé l’esprit qui régnait sur le tournage de Camping Paradis. Avec l’équipe, on passait notre temps ensemble même quand on ne jouait pas. Laly, je la trouve formidable. Je l’avais déjà rencontré auparavant. C’est ma petite chérie. Elle ressemble vraiment à son personnage. Elle a un côté très spirituel, elle fait du shiatsu, mange bio…

Parlez-nous de Mathilda…
Je tiens un rôle dramatique. Le mec de Mathilda a pété un câble. Et elle n’arrive pas à le faire revenir à la raison. Cette situation est très difficile à vivre. Elle l’a rend triste. Mais en même temps, Mathilda aime vraiment son mari, elle a de l’empathie pour lui. Elle ne sait pas comment gérer ses pulsions.

N’est-ce pas trop difficile d’entrer dans la peau d’un tel personnage ?
Ce n’est pas simple. Mais je pense que ce n’est pas un hasard si Jean-Luc Azoulay (le producteur des Mystères de l’amour NDLR.) a fait appel à moi. J’ai un fils psychotique. Je dois le réguler quand il se laisse emporter par son imaginaire. C’est une souffrance au quotidien.

Comment travaillez-vous vos rôles ?
Je m’en imprègne beaucoup avant de débuter un tournage. Je lis le scénario, rencontre les réalisateurs. J’invente une histoire au-delà du texte que j’ai entre les mains. J’essaye d’imaginer la vie du personnage que je dois jouer même si elle n’est pas écrite.

Vous voyez-vous passer derrière la caméra ?
Pas vraiment. Je ne suis pas sûre d’en être capable. En revanche, je suis en train d’écrire un livre et d’y incorporer certains passages de ma vie. L’écriture, c’est un exécutoire. La maladie mentale est souvent sous estimée. Il y a beaucoup de familles qui se sentent démunies. La psychose se régule mais ne se guérit pas vraiment. C’est important de se sentir entouré dans ces moments-là. Je me dis que mon livre pourrait aider des familles.


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