19h30 Médias - Election présidentielle en Turquie : tous les coups sont permis avant un second tour serré
Ce dimanche 28 mai aura lieu le second tour de l’élection présidentielle en Turquie. Les résultats s’annoncent très serrés entre le président sortant Recep Tayyip Erdoğan et son concurrent Kemal Kılıçdaroğlu. La campagne de Recep Tayyip Erdoğan avait été très tendue avant le premier tour et cela ne s’est pas arrangé dans l’entre-deux-tours. Le président conservateur au pouvoir depuis 20 ans est finalement arrivé en tête au premier tour avec 49,5% des voix, devant son adversaire de centre-gauche qui a obtenu 44,9% des suffrages. Pour espérer l’emporter, Kemal Kılıçdaroğlu doit surtout convaincre les jeunes. Pour cela, il a participé à une émission sur une célèbre chaîne YouTube turque. Il doit aussi séduire les électeurs nationalistes et d’extrême-droite ce qui a poussé le candidat de centre-gauche à prendre un sévère virage à droite en durcissant son discours sur l’immigration. Du côté d’Erdoğan, tous les coups sont permis. Il accuse son concurrent de proximité avec des groupes terroristes en s’appuyant sur une vidéo. On y voit Kemal Kılıçdaroğlu soutenu par le fondateur d’un célèbre groupe terroriste kurde. Il s’avère que cette vidéo est en réalité un montage. Plus personne ne se risque à un pronostic après l’échec des sondages au premier tour. Si Erdoğan conserve ses électeurs du premier tour, il lui faut au moins 300 000 votes supplémentaires pour être réélu.
Vinícius Júnior, le joueur brésilien vedette du Real Madrid a été victime d’une vague d’insultes racistes lors d’un match à Valence. Considéré comme des meilleurs joueurs de football au monde, il serait sur le départ, excédé par le racisme dans le football espagnol. Malgré les insultes racistes à l’encontre de Vinícius Júnior, le match n’a pas été interrompu mais au contraire il a été expulsé par un carton rouge injustifié. Ce n’est pas la première fois que le joueur est la cible d’attaques racistes mais cette fois il a décidé de ne plus laisser passer. Il s’est répandu en critiques acerbes contre le football espagnol sur les réseaux sociaux. Cette affaire a eu l’effet d’un électrochoc reflété dans la presse sportive espagnole qui dénonce l’impunité des actes racistes, sauf la presse de Valence qui refuse de voir le problème en face. La séquence des supporters criant “Singe” en direction de Vinícius Júnior provoque le malaise sur les chaînes espagnoles : le problème ne serait pas tant le racisme sur le terrain que l’image renvoyée par le pays à travers cet épisode. Pour une fois, des sanctions exemplaires ont été prises contre le club de Valence : le carton rouge de Vinícius Júnior est annulé et la tribune coupable sera fermée pour 5 matchs.
Les primaires avant l’élection présidentielle américaine de 2024 se préparent : le principal concurrent du favori Donald Trump est Ron DeSantis qui vient tout juste de se lancer officiellement dans la course. Un début compliqué puisqu’il a décidé de casser les codes en annonçant sa candidature lors d’une interview avec Elon Musk en live audio sur Twitter. Tout ne s’est pas passé comme prévu car des problèmes techniques sont survenus pendant plusieurs minutes. Joe Biden en a profité pour rappeler que son site de campagne, lui, fonctionnait bien. Même si cette annonce sur Twitter était ratée, la forme est inédite et loin d’être innocente : Ron DeSantis a choisi l’ancien réseau social préféré de Donald Trump pour attirer son électorat. Il a également accordé sa première interview à Fox News. Pour l’heure, la stratégie n’est pas payante puisque Ron DeSantis reste loin derrière Donald Trump dans les sondages. Pourtant, Ron DeSantis s’est livré à une saillie d’idées ultra-conservatrices calquées sur celles de son adversaire.
Aux côtés de Ron DeSantis et Donald Trump, six autres candidats souhaitent représenter le camp républicain à la prochaine élection présidentielle américaine. Parmi eux, Tim Scott, surnommé “L’Obama républicain”, unique sénateur républicain noir et candidat à la primaire républicaine. Issu d’un milieu défavorisé et d’une famille ayant travaillé dans les champs de coton pendant la ségrégation, il a d’abord été vendeur d’assurances avant de se lancer en politique. Sénateur républicain depuis 10 ans, Donald Trump lui avait rendu hommage au Congrès quand il était président pour une loi incitant les investissements privés dans des communautés défavorisées. Depuis, Tim Scott s’est désolidarisé de l’ancien président. Tim Scott demeure très loin derrière ses concurrents dans les sondages avec seulement 2% des intentions de vote.
Après la France et l’Espagne, l’Italie connaît des tensions diplomatiques avec le Canada. Au G7, Giorgia Melonia a rencontré Volodymyr Zelensky, Joe Biden, Rishi Sunak, Emmanuel Macron mais rien ne s’est passé comme prévu avec le premier ministre canadien Justin Trudeau. Ce dernier a critiqué sa position sur les droits des membres de la communauté LGBTQIA+, une déclaration qui est mal passée pour la présidente du conseil italien qui lui a répondu en conférence de presse que ses déclarations ne correspondaient pas à la réalité. Pourtant, Giorgia Meloni a bien tenté de restreindre les droits LGBT en voulant notamment mettre un terme à l’enregistrement à l’état civil des enfants de couples homosexuels nés grâce à la GPA à l’étranger.
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