19h30 Médias : Emmanuel Macron chahuté dans l’Hérault
Emmanuel Macron était dans l’Hérault ce jeudi 20 avril, son deuxième déplacement depuis l’adoption de la réforme des retraites, pour parler d’éducation. L’accueil réservé au chef de l’Etat était un peu chaleureux ce jeudi, avec plus d'un millier de manifestants présents, quelques tensions avec les forces de l’ordre et des piques lancées par les élus locaux. Une coupure de courant revendiquée par la CGT au sein du collège où se trouvait Emmanuel Macron a eu lieu en signe de protestation à la promulgation de la réforme des retraites. Sur place, le président a notamment annoncé une hausse des salaires des enseignants de 100 à 230 € nets. Le bain de foule du chef de l’Etat, plus tard dans la journée, s’est un peu mieux déroulé que la veille, en Alsace, où il avait été particulièrement hué.
Ce lundi 17 avril, après l’allocution d’Emmanuel Macron, l’historien et sociologue Pierre Rosanvallon, présent sur le plateau de Quotidien, s’est montré sans concession envers le président de la République et sa pratique du pouvoir, n’hésitant pas à parler de “crise démocratique” et à pointer le manque de modestie d’Emmanuel Macron. Depuis, le passage tourne en boucle sur les réseaux sociaux. Les propos de Pierre Rosanvallon ont été largement commentés par la classe politique, notamment à gauche, avec des élus qui saluent la justesse et la force des mots de l’historien. Même à droite, les déclarations de Pierre Rosanvallon sont reprises. Ce n’est pas la première fois qu'il se montre très critique envers Emmanuel Macron. En 2018, il faisait déjà une analyse cinglante de l’exercice du pouvoir du président. A l’époque, la relation difficile du chef de l’Etat avec les intellectuels avait déjà été évoquée.
Ce mercredi 19 avril, Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT annonçait son départ du syndicat le 21 juin, une information qui a pris tout le monde de court. Cette annonce intervient juste après le départ d’une autre grande figure du syndicalisme français : le désormais ex-patron de la CGT, Philippe Martinez. Marylise Léon, qui a la réputation d’être une redoutable négociatrice, succédera à Laurent Berger.
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