19h30 Médias : Pécresse recycle un slogan du FN pour sa campagne

19h30 Médias : Pécresse recycle un slogan du FN pour sa campagne

Le week-end politique était chargé cette semaine avec Valérie Pécresse face aux cadres Les Républicains à Paris, Anne Hidalgo à Perpignan, Yannick Jadot à Laon et Éric Zemmour en Arménie. La candidate de la droite, Valérie Pécresse, était la première à ouvrir le bal avec un vrai-faux meeting – l’officiel ayant été annulé pour cause de Covid – et un seul objectif : montrer une famille politique unie derrière sa campagne. Chez Anne Hidalgo, ce week-end était l’occasion de dévoiler son slogan de campagne : « Réunir la France ». Une belle promesse, mais encore faudrait-il que la candidate du PS parvienne à rassembler la gauche, pour commencer. Chez Anne Hidalgo comme chez Yannick Jadot, on a voulu mettre en avant les jeunes militants sur scène derrière les candidats. Alors que dans les salles, la moyenne d’âge n’était plus tout à fait la même. Sur le front du Covid, la fermeture des boîtes de nuit était-elle inutile ? Avant même que la mesure ne puisse faire son effet, la cinquième vague de Covid est déjà en train de faiblir. Actuellement, les cas n’augmentent plus que de 4% par semaine, ce qui indique que le pic de cette nouvelle vague devrait être franchi très bientôt. Mais gare à l’excès de confiance : si le variant Delta régresse, il faut encore se méfier de son cousin, le variant Omicron. Au Royaume-Uni, l’arrivée d’Omicron crée une nouvelle vague de panique. Pour y répondre, le Premier ministre Boris Johnson a lancé une gigantesque campagne de rappel de vaccination. Éric Zemmour était en voyage en Arménie ce week-end, mais le polémiste n’était pas seul : dans ses bagages, il a emporté son grand ami, Philippe de Villiers. Le même qui avait, pourtant, annulé au dernier moment sa venue à son premier meeting. La majorité affute ses armes pour affaiblir Valérie Pécresse. François Bayrou, Gérald Darmanin, Clément Beaune ou encore Roselyne Bachelot étaient les premiers à tester leurs punchlines contre la candidate de la droite ce lundi matin. Nicolas Sarkozy avait prévenu : il ne donnera pas son avis sur la campagne présidentielle. En revanche, il veut bien donner son avis sur tout le reste, y compris le traitement médiatique réservé à Éric Zemmour.
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13 déc. 2021 à 19:30
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