19h30 Médias - Remaniement : qui pour remplacer Elisabeth Borne ?

19h30 Médias - Remaniement : qui pour remplacer Elisabeth Borne ?

Lors de sa dernière allocution, Emmanuel Macron avait fixé une période de 100 jours pour relancer le pays après l’épreuve de la réforme des retraites. Alors que la fin des 100 jours approche, les journalistes politiques annoncent le lancement de la deuxième partie du quinquennat qui devrait passer par un remaniement. Le sujet fait la Une de la presse mais Elisabeth Borne est résolue à garder son poste. Qui pourrait remplacer la première ministre ? Un changement de cap pourrait indiquer la nomination d’une personnalité issue de la droite. Quelques noms circulent dans la presse. Celui de François Baroin apparaît à chaque remaniement bien qu’il ne soit pas du tout intéressé. Gérard Larcher est également évoqué, bien qu’il ait été très critique envers le président. La nouvelle personnalité bien placée dans la course à Matignon est Franck Louvrier, ex-conseiller en communication de Nicolas Sarkozy. Si Emmanuel Macron ne décide pas de nommer une personnalité de droite, François Bayrou et Manuel Valls sont plus que prêts pour prendre le poste. Il pourrait également choisir une promotion interne. Julien Denormandie, ex-ministre de l’Agriculture, Richard Ferrand, ex-président de l’Assemblée nationale et Sébastien Lecornu, actuel ministre des Armées sont évoqués. Quant aux ministres actuels, nombre d’entre eux ne devraient pas résister à un remaniement : François Braun, Pap Ndiaye, Olivier Klein, Catherine Colonna ou Marlène Schiappa. Ce lundi 12 juin, Elisabeth Borne a échappé à une nouvelle motion de censure à l’Assemblée nationale, la 17ème en moins d’un an. Celle-ci a été déposée par la Nupes en réaction à l’échec de la proposition de loi d’abrogation de la réforme des retraites. Le rejet de cette motion pourrait bien marquer la fin de la saga des retraites. Le discours d’Elisabeth Borne après le vote de la motion de censure a fait beaucoup réagir : Marine Le Pen s’est montrée exaspérée, le député LFI Louis Boyard a hurlé dans l’hémicycle et a traité la présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet “d’agente de l’Elysée”. Pour cela, il devrait perdre un quart de son indemnité parlementaire ce mois-ci. Pour Yaël Braun-Pivet, la séquence des retraites est terminée, après 5 mois de contestation. Ce mardi 13 juin, avait lieu l’audition très attendue de Mohamed Sifaoui, l’un des personnages principaux de l’affaire du fonds Marianne lancé par Marlène Schiappa. Mohamed Sifaoui, essayiste, a été bénéficiaire avec son association, de la plus importante subvention pour un travail relativement maigre. La question principale est : le travail mené par son association valait-il vraiment 300 000 euros ? Cependant, il n’a pas pu se rendre à son audition car une perquisition à son domicile était en cours. Les calendriers judiciaire et parlementaire se sont percutés sur le dossier du Fonds Marianne, cette manne de 2,5 millions d’euros lancée au lendemain de l’assassinat de Samuel Paty pour contrer les discours de radicalisation en ligne. Le directeur de cabinet de Marlène Schiappa a déjà été auditionné et il s’est trouvé bien embarrassé : il a dû reconnaître que Marlène Schiappa avait retiré 100 000 euros de subvention à SOS Racisme, car elle était en conflit avec son président Dominique Sopo. Cette information contredit la défense de la ministre qui affirme ne pas s’être impliquée dans le choix des associations aidées par le Fonds Marianne. Marlène Schiappa sera auditionnée par le Sénat ce mercredi 14 juin et cela pourrait déterminer son maintien au gouvernement. La contre-offensive ukrainienne évoquée depuis des semaines a bel et bien commencé. Mais le pays a déclaré vouloir garder son plan secret pour s’assurer de plus grandes victoires. De petites avancées ont déjà été revendiquées : sept localités ont été reprises aux forces russes. Les soldats ukrainiens avancent difficilement de village en village mais le président Volodymyr Zelensky y croit. Les leaders internationaux espèrent que la contre-offensive pressera Vladimir Poutine vers la table des négociations. Mais la Russie ne veut ni discuter ni négocier. Une attaque massive de missiles a été lancée ce mardi 13 juin dans la nuit sur des bâtiments civils à Kryvy Rih, la ville natale du président ukrainien. Le bilan s’élève à une dizaine de morts et une trentaine de blessés. En Russie, l’ambiance est plutôt à la fête nationale qui avait lieu ce lundi 12 juin.
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