19h30 Médias : standing ovation pour Volodymyr Zelensky après son discours au Parlement européen
Ce mardi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a demandé l’entrée de son pays dans l’Union européenne. À la fin de son discours, une image restera dans l’histoire de ce conflit : celle du président, point levé, face au Parlement européen. Son intervention a été saluée par une ovation de l’Assemblée, retransmise sur toutes les chaînes d’informations du monde.
Au même moment, les actions militaires russes se sont intensifiées en Ukraine. L’armée russe a multiplié les bombardements sur Kharkiv, la deuxième plus grosse ville du pays, faisant plusieurs victimes parmi les civils.
La communauté internationale s’inquiète de l’intensification des frappes sur l’Ukraine, mais également des images satellites montrant un immense convoi militaire russe de plus de 60 kilomètres de long en direction de Kiev.
Pour certains observateurs, une révolte du peuple russe pourrait faire basculer le conflit, mais les Russes peuvent-ils vraiment se soulever contre Vladimir Poutine ? Depuis le début du conflit, les mobilisations citoyennes se sont multipliées en Russie avec, toujours, le même résultat : une répression violente des forces de l’ordre.
Outre la guerre physique, la guerre de l’information fait aussi rage. L’Union européenne a décidé d’interdire de diffusion les médias détenus par l’État russe. Dès lundi soir, Russia Today n’a plus eu le droit d’émettre en Europe. Ce mardi, Youtube a supprimé l’accès à RT ainsi qu’à Sputnik.
Pendant que Vladimir Poutine bombarde l’Ukraine, l’Europe bombarde l’économie russe. Sur France Info ce mardi matin, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a promis une « guerre » économique à la Russie, assurant qu’il allait provoquer « l’effondrement » de l’économie russe. Réaction immédiate de Dimitri Medvedev, vice-président du conseil de sécurité de la Fédération de Russie. Et rétropédalage du ministre français.
Pas facile de faire campagne en pleine guerre. Encore moins facile quand on vous reproche votre proximité avec celui qui l’a lancée. Et encore moins lorsque vous publiez un tract de campagne qui vous montre tout sourire avec ce dernier.
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