2022, c’est déjà demain: comment Emmanuel Macron veut-il sauver son mandat ?
L’élection présidentielle de 2022, c’est pourtant pas tout de suite, mais elle a déjà commencé en coulisses ET dans les médias. Le patron du Parti Socialiste Olivier Faure peut remercier Ali Baddou qui l’a bien requinqué ce week-end, on ne comprend pas pourquoi 60% des Français jugent Marine Le Pen inquiétante, Valérie Pécresse est dans les starting-blocks et Jean-Luc Mélenchon met déjà la pression à tout le monde.
Depuis des mois, les associations et certains responsables politiques plaident pour la mise en place d’un RSA jeune pour aider la jeunesse dans une situation catastrophique depuis le début de la crise sanitaire. Sauf qu’en face, le gouvernement n’est pas du tout du même avis. Bruno Le Maire l’a d’ailleurs bien fait comprendre chez Jean-Jacques Bourdin la semaine dernière. « A 18 ans, on veut un travail, pas une allocation », a supposé le ministre de l’Economie. En réalité, le gouvernement veut faire la chasse à ce qu’il appelle « l’assistanat ». Et ça ne date pas d’hier : il y a deux ans déjà, le Premier ministre Edouard Philippe voulait des « contreparties » en échange du versement des aides sociales.
J-441 donc avant l’élection présidentielle de 2022. Pendant un an, tout le pays semble à l’arrêt, gouverné non plus par un chef d’Eta, mais pas un chef de guerre qui se bat contre un virus. Un problème pour Emmanuel Macron qui voit son quinquennat totalement paralysé par le covid, alors qu’il s’était présenté comme un candidat « réformateur » en 2017. Il lui reste quinze mois pour montrer aux Français qu’il n’a pas été élu pour rien.
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