20h15 Express : “Dark kitchen”, courses en ligne et livreurs aux cadences infernales : bienvenue dans “l’économie de la flemme”

20h15 Express : “Dark kitchen”, courses en ligne et livreurs aux cadences infernales : bienvenue dans “l’économie de la flemme”

Pour parler de flemme et de nouvelles habitudes alimentaires, Abda Sall et Allan Savary se sont rendus à Bordeaux pour visiter une “dark kitchen” ou restaurant virtuel. Il s’agit d’un restaurant entièrement digitalisé qui est actuellement en plein essor, notamment depuis la crise sanitaire liée au Covid-19. Les dark kitchen sont composées de cuisinières et de cuisiniers mais fonctionnent aussi avec des livreurs. Ces derniers, souvent à vélo, attendent devant les établissements de recevoir les commandes. Il est aujourd’hui possible de faire ses courses alimentaires en ligne. Mais des nouvelles plateformes proposent de les livrer en moins de dix minutes. Du jamais vu. Les conditions de travail de ces livreurs sont souvent très difficiles : mal-payés, horaires à rallonge, manque de sécurité sur les routes. 8 Français sur 10 se disent prêts à payer plus cher pour améliorer leurs conditions. C’est ce qu’on pourrait appeler “le prix de la flemme”. Depuis le début de l’année et avec les crise énergétique entraînée par la guerre en Ukraine, certains Français s’inquiètent de potentielles coupures d’électricité cet hiver. L’entreprise EDF, le fleuron de l’industrie nucléaire, tourne au ralenti. Plus de la moitié des 56 réacteurs nucléaires sont à l’arrêt. Selon le dirigeant d’EDF, si l’entreprise est moins performante, c’est la faute de l’Etat qui aurait arrêté d’investir dans le nucléaire. Une justification qui n’a pas plu du tout à Emmanuel Macron.Pour comprendre pourquoi les centrales nucléaires sont au ralenti ou à l’arrêt, Valentin Watrin, Baptiste Bril et Arthur Deprés se sont rendus dans une centrale. EDF ouvre rarement ses portes aux caméras, mais au vu de la situation énergétique, la communication est devenue un enjeu majeur. Les journalistes de Quotidien avaient donc rendez-vous la semaine dernière à la centrale de Belleville-sur-Loire dans le Cher. Cette centrale comporte deux réacteurs dont un à l’arrêt. Selon son directeur, elle est une centrale stratégique en cours de rénovation pour être fonctionnelle le 16 novembre prochain. Face à la pénurie d’énergie et avec 28 réacteurs à l’arrêt, la France a dû rouvrir une centrale à charbon. La centrale de Saint Avold en Moselle devrait être remise en service dans les prochains jours.
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Quotidien
10m
7 oct. 2022 à 20:15

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