20h15 Express : la politique d’immigration très sévère du Danemark attire la droite française
Depuis plusieurs semaines, le Danemark mène une politique anti-immigrés très stricte qui fait de l’oeil à la droite et à l’extrême-droite à tel point qu’Eric Ciotti s’est rendu à Copenhague pour rencontrer le ministre de l’intégration et de l’immigration danois. Le gouvernement danois a mis en place des centres de retour pour les demandeurs d’asile et la politique du pays en matière d’immigration est résumée par le slogan : “Zéro réfugié”. Le Danemark est le seul pays en Europe à autoriser le retour des Syriens dans leur pays et à limiter à 30% le nombre de “non-occidentaux” dans les quartiers les plus pauvres. Pourtant, le ministre de l’intégration et de l’immigration danois Kaare Dybvad se dit de gauche.
Un an plus tôt, l’armée russe prenait le contrôle de Marioupol, grande ville industrielle dans le Sud-Est du pays. La ville a été bombardée dès le début de la guerre. Quand Marioupol est tombée aux mains des Russes, la ville était en ruines. Mais depuis, les Russes qui occupent la ville commencent à la reconstruire. La propagande russe veut faire croire à la construction d’une ville agréable par les pouvoirs russes. Pourtant sur 500 000 habitants, les trois-quarts ont fui. De nombreux réfugiés se trouvent de l’autre côté de la ligne de front, à Zaporijjia, située à 200 km de Marioupol. Sur place, on se prépare à la contre-offensive.
Ce mercredi 24 mai, Marine Le Pen était auditionnée par la Commission sur les ingérences étrangères de l’Assemblée nationale pour un prêt de 9,4 millions d’euros contracté par le Rassemblement national auprès d’une banque russe. Ce prêt pose question car il est arrivé après l’annexion de la Crimée par la Russie, un acte illégal applaudi par Marine Le Pen. Était-ce une manière pour la Russie de remercier la présidente du parti ? A l’Assemblée nationale, elle martèle le même argument de défense : il n’y a eu aucune contrepartie à ce prêt russe. Selon elle, le parti n’avait d’autre choix que d’emprunter à une banque russe puisqu’aucune banque française n’acceptait de le faire.
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