L'affaire Théo : la guerre de communication a commencé

L'affaire Théo : la guerre de communication a commencé

Ce matin, les télés et les radios revenaient toutes sur l'affaire de Théo, ce jeune d'Aulnay-sous-Bois, qui aurait été interpellé violemment et violé par un policier. Et les JT ont mis en avant un élément, présenté comme un rebondissement, un rapport de l'IGPN. L'IGPN c'est l'Inspection Générale de la Police Nationale, c'est la police des polices. Ce sont des policiers qui enquêtent de leur côté en interne sur leurs collègues policiers. Ce n'est pas l'enquête judiciaire, c'est à part. Et eux concluent à un accident et non à un viol. ce rapport, est donc un nouvel élément ? C'est pas un nouvel élément. Ce rapport a été transmis dès dimanche au juge d'instruction mais le magistrat ne s'est pas basé que sur ce rapport. Il a privilégié d’autres éléments comme le diagnostic médical. Le rapport médical a constaté une déchirure de l'anus de 10 cm. Un des policiers a donc bien été mis en examen pour viol, et placé sous contrôle judiciaire. En fait, si l'information ne sort qu'aujourd'hui dans la presse, c'est qu'une des parties avait tout intérêt à la faire fuiter. Et on peut imaginer que ce n'est pas la famille de Théo. C'est donc une vraie guerre de communication qui a commencé dans cette affaire.
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Quotidien
1m33
9 févr. 2017 à 19:51

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