La BAC : la Climate Fiction ou comment faire peur pour faire réagir
Depuis toujours, le cinéma peut servir à faire passer un certain nombre de messages sur la beauté de la nature et, plus récemment, l’importance de la préserver. Sauf que ce message, s’il semble bien intégré par la majorité, ne suffit plus pour faire bouger les choses. Certains militants estiment donc que pour faire réagir, il faut désormais faire peur. En montrant les conséquences de la pollution sur grand écran, on peut effrayer pour alerter et provoquer une prise de conscience chez le spectateur. Ce procédé a un nom : la « Climate Fiction ».
La Climate Fiction est un genre cinématographique mais aussi littéraire qui consiste à montrer aux gens de manière spectaculaire le futur horrible que nous promet la pollution. Ce procédé se base non plus sur des utopies – où tout est merveilleux – mais sur des dystopies – où tout fout le camp. Et si la lutte pour le climat a pris de l’ampleur ces dernières années, les débuts de la « Climate Fiction » remontent aux années 1970. Le pionner de ce mouvement est sans nul doute « Soleil Vert », de Richard Fleischer. Adapté du roman d’Harry Harrisson, « Soleil Vert » décrivait un monde où l’intégralité des ressources naturelles serait épuisée et où la population meurt de faim. A l’époque, « Soleil Vert » est considéré comme un « polar écolo » et devient vite LA référence du genre. Après lui, des centaines de films ont eux aussi utilisé la dystopie pour alerter. On en parle avec Ambre Chalumeau dans sa Brigade des Affaires Culturelles.
PARTAGER

5m
21 avr. 2021 à 20:02