La Culture : peut-on vraiment mettre en scène l’holocauste ?

La Culture : peut-on vraiment mettre en scène l’holocauste ?

Coup de projecteur ce lundi soir sur la bande dessinée « Adieu Birkenau », publiée aux éditions Albin Michel. L’histoire de Ginette Kolinka, rescapée des camps de concentration d’Auschwitz-Birkenau, déportée en 1942 à l’âge de seulement 17 ans. La femme de 98 ans est notamment dessinée en train de mener une visite scolaire de collégiens au sein du camp. Un travail absolument bouleversant. La question de la représentation des camps par les personnes qui ne les ont pas connus est d’ailleurs toujours très sensible. Si en Europe, certains témoignages ont permis de dépeindre de façon assez réaliste les camps, les Américains semblent quelque peu approximatifs sur le sujet, à l’image de la série télévisée "Holocauste" avec Meryl Streep en 1978, puis "La Liste de Schindler" de Steven Spielberg, malgré son succès colossal. Mais face à la disparition des derniers survivants de la Shoah, le travail de mémoire doit encore plus aujourd’hui passer par des œuvres.
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