La Zone Mazaurette : le « gaydar » existe-t-il vraiment ?
Les personnes homosexuelles pourraient se reconnaître entre elles. Du moins, c’est ce que certains considéraient. Mais d’après de nouvelles recherches, ce « gaydar » n’est qu’un mythe. Des chercheurs ont en effet demandé à des personnes hétérosexuelles et homosexuelles de deviner l’orientation sexuelle d’autres personnes en se basant uniquement sur leur apparence ou sur leur voix. Le résultat est clair : les gays et les lesbiennes sont plus susceptibles d’imaginer que quelqu’un est homosexuel, mais sans que leur taux de réussite ne soit particulièrement élevé. Aux Etats-Unis, la nudité de la sculpture de David de Michel-Ange, datant du XVIe siècle, pose question. La principale d’une école de Floride a dû démissionner après avoir montré une image de l’œuvre à des élèves de 11 ans. Mais est-ce qu’une telle sculpture peut être considérée comme pornographie ? Tout dépend de ce qui signifie la nudité, à l’époque à laquelle l’œuvre a été réalisée et au contexte dans lequel elle est regardée comme nous l’explique Maïa Mazaurette, ce soir, dans sa chronique sexe. Différents tests et questionnaires ont déjà été mis en place pour essayer de mesurer la compatibilité sexuelle entre deux personnes. En réalité, les désirs, envies et corps changent au cours d’une vie. Les résultats donnés par de tels tests varient alors dans le temps et peuvent même devenir contre-productifs. Le livre « La Chair est triste hélas » fait partie des meilleures ventes de ces dernières semaines. La documentariste Ovidie y raconte comment, depuis quatre ans, elle a cessé d’avoir des relations sexuelles avec des hommes pour éviter tous les préparatifs, sacrifices et déceptions qui y sont liés. Elle ne serait pas la seule à partager une telle opinion : le nombre de femmes célibataires qui accordent de l’importance au sexe est passé de 83 % à 58 % en quinze ans.
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