Régime répressif et avancés sociales, le paradoxe cubain

Régime répressif et avancés sociales, le paradoxe cubain

A Cuba, le cortège continue sa route à travers toute l'île, l’urne funéraire a traversé hier plein de petits villages cubains, direction Santiago, la ville où Fidel Castro doit être inhumé dimanche prochain. Martin Weill et Clément Brelet continuent leur road-trip dans la pampa cubaine. Les deux journalistes sont à Santa Clara, la ville où la procession s’est arrêtée hier soir. Avec Clément, on a suivi le cortège dès son départ de La Havane et on a pris les petites routes de campagne pour aller à la rencontre du peuple cubain. Un rencontre qui permet de mettre en avant tout le paradoxe du régime cubain : un régime autoritaire, répressif, avec très peu de libertés individuelles, mais dans le même temps, Fidel Castro a mis en place un système social hyper performant à Cuba avec la gratuité totale de l’éducation et de la santé. Cuba est même le pays du monde où l’on compte le plus de médecins par habitant. Du coup, les cubains vivent aussi longtemps que leurs voisins américains : 79 ans en moyenne.
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1 déc. 2016 à 20:11
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